vendredi 14 février 2014

Parce que mon cœur fait BOUM !


Aujourd'hui on fête l'amour ! On aime ou on n'aime pas, c'est la St Valentin, avec toute la polémique, le pour le contre, les "fleurs bleues" vs les "vade retro satanas". Pour ma part, je ne suis pas gaga de cette fête. Devant le côté surfait et l'aspect mercantile de cette journée, je passe vite mon chemin. Donc non, aucune bougie ne jonchera le sol de l'appartement jusqu'à notre chambre à coucher et, non, personne n'attendra personne nu sur le lit, et, non, pas de rose rouge passion entre les dents... Mais quand même, j'aime profiter de cette journée pour redire "Je t'aime" à l'homme allongé près de moi, me faire jolie juste pour lui, observer dans ses yeux les étoiles briller, le serrer fort contre moi comme chaque jour, mais avec encore plus d'intensité... C'est l'occasion de lui confier tout mon amour depuis 12 ans, mon coeur qui fait BOUM pour lui, encore et encore et toujours plus fort, et le "merci" que murmurent chaque nuit mes lèvres à la vie pour avoir mis sur mon chemin cet homme exceptionnel, pour le meilleur et pour le pire.


Voici un poème que j'aime plus que tout car il dit les yeux, il dit le couple, il dit l'amour... Recevez-le comme un cadeau, AMOUR.

Belle St Valentin à tous !



La courbe de tes yeux


La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,

Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécu
C’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu.
Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des couleurs,
Parfums éclos d’une couvée d’aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l’innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout mon sang coule dans leurs regards.
Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1926


mardi 11 février 2014

DIY : un coup de fluo à vos boucles d'o' !

Il faut savoir que j'adôôôre les bijoux, surtout les boucles d'oreilles : les clous, les pendantes, les clips, les créoles, en toc, en plumes, en bois, en argent, en plaqué or... Bref, vous l'aurez compris, je les aime toutes... Chaque matin, j'ai le même plaisir, le même rituel : quelle paire sera mon alliée pour la journée ?



Mais voilà une question qui se pose avec le temps : que faire d'une paire vieillotte qu'on ne met plus ? Impossible de les porter, et pourtant impossible de s'en séparer (c'est qu'on s'attache à ces p'tits bijouxe !)... Vous connaissez ce dilemme, n'est-ce pas ? Alors pour ne pas trahir ces vieilles copines de la vie, pourquoi ne pas leur donner un petit coup de peps ? Avec le fluo, c'est le succès garanti !



 Le matériel :

- une paire de boucles d'oreilles
- un pinceau fin
- une peinture acrylique matte blanche
- un tube de peinture fluo

Pas à pas...

1 - Prendre une vieille paire de boucle d'oreille, décaper si besoin.
2 - Mettre deux couches de peinture (sous-couche) blanche, histoire de bien enlever la couleur initiale. Laisser sécher.
3 - Peindre les boucles d'oreilles avec la peinture fluo (ou néon). (Re)Laisser sécher !

























Taddaaaaaa ! Facile, non ? 
Et vous, quel est votre secret pour mettre du fluo dans votre vie ?

lundi 3 février 2014

Des joues de raies au menu !

Au cours de notre petit tour au marché samedi, nous sommes passés chez le poissonnier au moment du remballage. Là, au milieu des poissons perroquet, des lottes et des couteaux, nous découvrons un petit bac remplis de morceaux blancs charnus : il s'agit de joues de raies. Je ne savais même pas que ça existait !

- "Allez, il faut que je m'en débarrasse, je vous fais le tout pour 5 euros", nous lance le patron. Ni une, ni deux, nous acceptons la proposition, très heureux de pouvoir goûter ces p'tites merveilles.


Mais une fois rentrés, une question se pose : comment cuisiner des joues de raies ? Leur chair est très fine et tendre. Pour les préparer, il faut d'abord les rincer à l'eau claire, puis enlever le cartilage et la petite peau qui les recouvre. Compter 150-200 grammes par personne, c'est largement suffisant. On peut les poêler avec un peu de persil et d'ail. Ou avec une sauce tomate et des herbes de Provence. Ou encore s'inspirer des recettes que nous offrent Internet. 

Nous avons choisi de réaliser une recette dénichée sur le blog Balade gourmande de Cécile, une cuisinière qui aime bien cuisiner des produits qu'on connaît mal.


Joues de raies aux baies roses, coriandre et échalotes

Temps de préparation : 20 min
Temps de cuisson : 15 min


Ingrédients pour 4 personnes :

750 grammes de joues de raies
3 échalottes
2 cuillères à soupe de baies roses
1 bouquet de coriandre fraîche
1 verre de vin blanc
10 cl de crème fraiche semi-épaisse
1 citron






À l'aide d'un robot, hacher finement les échalotes, la coriandre et les baies roses.

Préparer les joues de raies : rincer les morceaux, couper le cartilage et enlever la petite peau.

Dans une poêle, verser un filet d'huile d'olive et faire revenir les joues de raies à feu vif. Une fois qu'elles sont dorées, saler et poivrer. 

Ajouter la mixture de coriandre-échalottes-baies roses. Cuire 3 minutes à feu doux puis verser 1 verre de vin blanc. Laisser réduire pendant 5 minutes. Ajouter 10 cl de crème fraîche semi épaisse. Cuire 5 minutes. Ajouter le jus d'un citron. 


Et voilà, c'est prêt ! 
(En accompagnement, vous pouvez servir avec du riz sauvage, c'est très bon !)

Et vous, vous les cuisinez comment les joues de raies ?









dimanche 2 février 2014

Ouvrez la porte d'un bar caché à Paris...

© Moonshiner

















Alors que la capitale sature de bars en tout genre et attire les foules, certains se font plus discrets que les autres : les "speakeasies". Leur point commun : ils n'ont pas d'enseigne. 
Et pour cause ! Ce sont des bars cachés. Pour y accéder, il faut passer par la chambre froide d'un restaurant, pousser une porte entre deux bars à filles, sonner à l'interphone dans le hall d'entrée d'un immeuble... Le secret participe indéniablement au charme de ces bars intimistes. Et pour trouver l'explication, voici la petite histoire.


À la santé d'Al Capone !
Les speakeasies (comprendre "parler doucement", afin de ne pas éveiller les soupçons), sont nés aux États-Unis au moment de la Prohibition (1919-1933). Pendant cette période, l'exportation, la fabrication et la vente d'alcool étaient interdites aux États-Unis. Une aubaine pour la mafia... et notamment pour Al Capone et sa clique de gangsters. 
La contrebande s'installe dans les grandes villes et avec elle les bars clandestins. 

© Moonshiner




















Les clients viennent nombreux boire de l'alcool, écouter du jazz et danser quand une piste les attend. Cette époque coïncide avec l'essor des cocktails. Mélanger de l'alcool avec des jus de fruits pour masquer le goût du liquide illicite et ainsi tromper la vigilance des policiers devient monnaie courante. Les barmen redoublent d'imagination pour élaborer des recettes où l'alcool est le moins perceptible possible, par exemple le Cuba Libre, où le coca prend clairement le dessus sur le rhum, ou encore le Bloody Mary, présenté comme un remède contre la gueule de bois ! 

Laissez-vous corrompre...
Aujourd'hui, fini le temps de la Prohibition... Mais à l'heure où la mode est au vintage, les speakeasies ont de quoi faire des émules. Et puis, il faut le dire, jouer la carte du mystère, se sentir un peu privilégié, dans une planque, loin de l'agitation urbaine, et entrer dans une autre époque... L'expérience semble plutôt séduisante, non ? Alors voici une adresse discrète, pour ne pas dire secrète, qui fait honneur à ses ancêtres et saura vous conquérir... J'ai nommé Le Moonshiner
© Moonshiner


Pour y accéder, l'assoifé(e) que vous êtes devra d'abord passer quelques épreuves (speakeasy oblige !) : aller jusqu'à la sympathique pizzeria Da Vito, ne pas s'étonner devant la devanture de ne pas voir de bar (ba oui, puisqu'il est caché...), entrer dans le resto, ne pas céder aux regards interrogatifs des personnes qui croiseront votre regard (si vous vous retrouvez attablés devant une calzone, c'est que vous avez perdu...), ne pas poser de questions aux serveurs (ils ont pour consigne de ne rien dire), jouer les "habitués" en se dirigeant jusqu'à la porte en bois au fond (petit indice : il y a un "M" gravé sur une plaque dorée juste au-dessus de la poignée), la pousser l'air de rien (entendez "timidement"), traverser une chambre froide (même pas peur !), pousser une autre porte et là, là mes amis, entrer dans un autre monde...


Un saut dans le temps
Le bar est digne d'un speakeasy de l'époque de la Prohibition : ambiance feutrée, lumières tamisées, tapisserie rétro, canapés en cuir, fumoir pour les accros de la clope ou du cigare, musique jazzy sur gramophone. Même les serveurs ont le look de l'endroit avec 
le petit gilet, la cravate bien droite, les tatouages et l'accent qui nous transporte ailleurs ! 

© Moonshiner






© DR




























À la carte, des cocktails chics et travaillés comme le Number 6 (Rhum Havana 3 ans, Rhum Eldorado 8 ans, citron vert, jus d'ananas, sirop de gingembre maison, zest de combava), le Bloody Mona (Vodka, réduction de vinaigre balsamique, comarin, origan, Tabasco, jus de tomate, citron jaune) ou à base de whisky comme le Manhattan ou le Vieux Carré. (Petit bémol sur les cocktails réalisés avec un filler, comme le Porque No ? : le résultat est un peu dilué, mais la technique est belle, on pardonne facilement). Les puristes du whisky seront aux anges avec plus de 80 références au choix. Et pour les incorrigibles de la bière, c'est l'occasion de goûter des blondes américaines comme la Brooklyn Lager en pression ou la Moonshiner en bouteille.
© Moonshiner



















Alors, un p'tit drink avec Al Capone, ça vous tente ?


© Moonshiner
Rendez-vous au Moonshiner 
(via la pizzeria Da Vito)

5 rue Sedaine, dans le 11e 
Ouvert tous les jours de 18h à 2h
Tél. : 09 50 73 12 99
Prix des cocktails entre 6 et 14 euros
Brooklyn Lagger à 4 euros le demi 
Moonshiner en bouteille à 3 euros