Ironie du sort

Un octopus trône sur une poissonnerie

Parce que mon cœur fait BOUM !

Aujourd'hui on fête l'amour ! On aime ou on n'aime pas, c'est la St Valentin, avec toute la polémique, le pour le contre, les "fleurs bleues" vs les "vade retro satanas". Pour ma part, je ne suis pas gaga de cette fête. Devant le côté surfait et l'aspect mercantile de cette journée, je passe vite mon chemin. Donc non, aucune bougie ne jonchera le sol de l'appartement jusqu'à notre chambre à coucher et, non, personne n'attendra personne nu sur le lit, et, non, pas de rose rouge passion entre les dents... Mais quand même, j'aime profiter de cette journée pour redire "Je t'aime" à l'homme allongé près de moi, me faire jolie juste pour lui, observer dans ses yeux les étoiles briller, le serrer fort contre moi comme chaque jour, mais avec encore plus d'intensité... C'est l'occasion de lui confier tout mon amour depuis 12 ans, mon coeur qui fait BOUM pour lui, encore et encore et toujours plus fort, et le "merci" que murmurent chaque nuit mes lèvres à la vie pour avoir mis sur mon chemin cet homme exceptionnel, pour le meilleur et pour le pire.

Voici un poème que j'aime plus que tout car il dit les yeux, il dit le couple, il dit l'amour... Recevez-le comme un cadeau, AMOUR.

Belle St Valentin à tous !

La courbe de tes yeux

La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,

Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécu
C’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu.

Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des couleurs,

Parfums éclos d’une couvée d’aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l’innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout mon sang coule dans leurs regards.

Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1926

DIY : un coup de fluo à vos boucles d'o' !

Il faut savoir que j'adôôôre les bijoux, surtout les boucles d'oreilles : les clous, les pendantes, les clips, les créoles, en toc, en plumes, en bois, en argent, en plaqué or... Bref, vous l'aurez compris, je les aime toutes... Chaque matin, j'ai le même plaisir, le même rituel : quelle paire sera mon alliée pour la journée ?

Mais voilà une question qui se pose avec le temps : que faire d'une paire vieillotte qu'on ne met plus ? Impossible de les porter, et pourtant impossible de s'en séparer (c'est qu'on s'attache à ces p'tits bijouxe !)... Vous connaissez ce dilemme, n'est-ce pas ? Alors pour ne pas trahir ces vieilles copines de la vie, pourquoi ne pas leur donner un petit coup de peps ? Avec le fluo, c'est le succès garanti !

 Le matériel :

- une paire de boucles d'oreilles

- un pinceau fin

- une peinture acrylique matte blanche

- un tube de peinture fluo

Pas à pas...

1 - Prendre une vieille paire de boucle d'oreille, décaper si besoin.

2 - Mettre deux couches de peinture (sous-couche) blanche, histoire de bien enlever la couleur initiale. Laisser sécher.

3 - Peindre les boucles d'oreilles avec la peinture fluo (ou néon). (Re)Laisser sécher !

Taddaaaaaa ! Facile, non ? 
Et vous, quel est votre secret pour mettre du fluo dans votre vie ?

Des joues de raies au menu !

Au cours de notre petit tour au marché samedi, nous sommes passés chez le poissonnier au moment du remballage. Là, au milieu des poissons perroquet, des lottes et des couteaux, nous découvrons un petit bac remplis de morceaux blancs charnus : il s'agit de joues de raies. Je ne savais même pas que ça existait !

- "Allez, il faut que je m'en débarrasse, je vous fais le tout pour 5 euros", nous lance le patron. Ni une, ni deux, nous acceptons la proposition, très heureux de pouvoir goûter ces p'tites merveilles.

Mais une fois rentrés, une question se pose : comment cuisiner des joues de raies ? Leur chair est très fine et tendre. Pour les préparer, il faut d'abord les rincer à l'eau claire, puis enlever le cartilage et la petite peau qui les recouvre. Compter 150-200 grammes par personne, c'est largement suffisant. On peut les poêler avec un peu de persil et d'ail. Ou avec une sauce tomate et des herbes de Provence. Ou encore s'inspirer des recettes que nous offrent Internet. 

Nous avons choisi de réaliser une recette dénichée sur le blog Balade gourmande de Cécile, une cuisinière qui aime bien cuisiner des produits qu'on connaît mal.

Joues de raies aux baies roses, coriandre et échalotes

Temps de préparation : 20 min

Temps de cuisson : 15 min

Ingrédients pour 4 personnes :

750 grammes de joues de raies

3 échalottes

2 cuillères à soupe de baies roses

1 bouquet de coriandre fraîche

1 verre de vin blanc

10 cl de crème fraiche semi-épaisse

1 citron

À l'aide d'un robot, hacher finement les échalotes, la coriandre et les baies roses.

Préparer les joues de raies : rincer les morceaux, couper le cartilage et enlever la petite peau.

Dans une poêle, verser un filet d'huile d'olive et faire revenir les joues de raies à feu vif. Une fois qu'elles sont dorées, saler et poivrer. 

Ajouter la mixture de coriandre-échalottes-baies roses. Cuire 3 minutes à feu doux puis verser 1 verre de vin blanc. Laisser réduire pendant 5 minutes. Ajouter 10 cl de crème fraîche semi épaisse. Cuire 5 minutes. Ajouter le jus d'un citron. 

Et voilà, c'est prêt ! 

(En accompagnement, vous pouvez servir avec du riz sauvage, c'est très bon !)

Et vous, vous les cuisinez comment les joues de raies ?

Ouvrez la porte d'un bar caché à Paris...

© Moonshiner

Alors que la capitale sature de bars en tout genre et attire les foules, certains se font plus discrets que les autres : les "speakeasies". Leur point commun : ils n'ont pas d'enseigne. 
Et pour cause ! Ce sont des bars cachés. Pour y accéder, il faut passer par la chambre froide d'un restaurant, pousser une porte entre deux bars à filles, sonner à l'interphone dans le hall d'entrée d'un immeuble... Le secret participe indéniablement au charme de ces bars intimistes. Et pour trouver l'explication, voici la petite histoire.

À la santé d'Al Capone !
Les speakeasies (comprendre "parler doucement", afin de ne pas éveiller les soupçons), sont nés aux États-Unis au moment de la Prohibition (1919-1933). Pendant cette période, l'exportation, la fabrication et la vente d'alcool étaient interdites aux États-Unis. Une aubaine pour la mafia... et notamment pour Al Capone et sa clique de gangsters. 
La contrebande s'installe dans les grandes villes et avec elle les bars clandestins. 

© Moonshiner

Les clients viennent nombreux boire de l'alcool, écouter du jazz et danser quand une piste les attend. Cette époque coïncide avec l'essor des cocktails. Mélanger de l'alcool avec des jus de fruits pour masquer le goût du liquide illicite et ainsi tromper la vigilance des policiers devient monnaie courante. Les barmen redoublent d'imagination pour élaborer des recettes où l'alcool est le moins perceptible possible, par exemple le Cuba Libre, où le coca prend clairement le dessus sur le rhum, ou encore le Bloody Mary, présenté comme un remède contre la gueule de bois ! 

Laissez-vous corrompre...

Aujourd'hui, fini le temps de la Prohibition... Mais à l'heure où la mode est au vintage, les speakeasies ont de quoi faire des émules. Et puis, il faut le dire, jouer la carte du mystère, se sentir un peu privilégié, dans une planque, loin de l'agitation urbaine, et entrer dans une autre époque... L'expérience semble plutôt séduisante, non ? Alors voici une adresse discrète, pour ne pas dire secrète, qui fait honneur à ses ancêtres et saura vous conquérir... J'ai nommé Le Moonshiner ! 

© Moonshiner

Pour y accéder, l'assoifé(e) que vous êtes devra d'abord passer quelques épreuves (speakeasy oblige !) : aller jusqu'à la sympathique pizzeria Da Vito, ne pas s'étonner devant la devanture de ne pas voir de bar (ba oui, puisqu'il est caché...), entrer dans le resto, ne pas céder aux regards interrogatifs des personnes qui croiseront votre regard (si vous vous retrouvez attablés devant une calzone, c'est que vous avez perdu...), ne pas poser de questions aux serveurs (ils ont pour consigne de ne rien dire), jouer les "habitués" en se dirigeant jusqu'à la porte en bois au fond (petit indice : il y a un "M" gravé sur une plaque dorée juste au-dessus de la poignée), la pousser l'air de rien (entendez "timidement"), traverser une chambre froide (même pas peur !), pousser une autre porte et là, là mes amis, entrer dans un autre monde...

Un saut dans le temps

Le bar est digne d'un speakeasy de l'époque de la Prohibition : ambiance feutrée, lumières tamisées, tapisserie rétro, canapés en cuir, fumoir pour les accros de la clope ou du cigare, musique jazzy sur gramophone. Même les serveurs ont le look de l'endroit avec 
le petit gilet, la cravate bien droite, les tatouages et l'accent qui nous transporte ailleurs ! 

© Moonshiner

© DR

À la carte, des cocktails chics et travaillés comme le Number 6 (Rhum Havana 3 ans, Rhum Eldorado 8 ans, citron vert, jus d'ananas, sirop de gingembre maison, zest de combava), le Bloody Mona (Vodka, réduction de vinaigre balsamique, comarin, origan, Tabasco, jus de tomate, citron jaune) ou à base de whisky comme le Manhattan ou le Vieux Carré. (Petit bémol sur les cocktails réalisés avec un filler, comme le Porque No ? : le résultat est un peu dilué, mais la technique est belle, on pardonne facilement). Les puristes du whisky seront aux anges avec plus de 80 références au choix. Et pour les incorrigibles de la bière, c'est l'occasion de goûter des blondes américaines comme la Brooklyn Lager en pression ou la Moonshiner en bouteille.

© Moonshiner

Alors, un p'tit drink avec Al Capone, ça vous tente ?

© Moonshiner

Rendez-vous au Moonshiner 

(via la pizzeria Da Vito)

5 rue Sedaine, dans le 11e 
Ouvert tous les jours de 18h à 2h

Tél. : 09 50 73 12 99

Prix des cocktails entre 6 et 14 euros

Brooklyn Lagger à 4 euros le demi 
Moonshiner en bouteille à 3 euros

Les requins : bourreaux ou victimes ?

Les Seigneurs de la mer - © MK2 Diffusion

Dimanche dernier, j'ai été révolté de voir que le plan de prévention des attaques de squales lancé par les autorités locales en Australie-Occidentale faisait sa première victime. Un requin blanc de plus de 3 mètres a été abattu par un pêcheur engagé par le gouvernement. Une honte quand on connaît le contexte et le risque alarmant d'extinction de certaines espèces de requins !


Une décision contestée
Le gouvernement fédéral australien a donné la permission aux autorités locales de tuer tout requin de plus de 3 mètres approchant à moins d'1 km des plages en réaction aux attaques mortelles qui ont eu lieu sur les côtes australiennes ces 3 dernières années. Écologistes, spécialistes, scientifiques et une grande majorité de la population s'étaient pourtant fermement opposés à cette décision. Cette dernière étant contraire aux conventions internationales qui protègent les espèces visées (grands requins blancs, requins tigres 
et requins bouledogues) et n'ayant pas prouvé sa justification scientifique.
L'Australie n'est pas le seul pays à avoir pris cette résolution arbitraire et extrême.
Rappelez-vous, en juillet dernier, la France avait déjà le requin dans son viseur : un plan d'abattage avait été mis en place à la Réunion pour éviter les attaques de requins lors 
de la haute saison. 


ÉCLAIRAGE...
Savez-vous que les requins sont apparus sur notre Terre il y a environ 400 millions d'années, avant les dinosaures ! Aujourd'hui, on estime qu'il existe près de 400 espèces de requins 
dans le monde. Prédateur ultime en mer, c'est est un maillon indispensable de la chaîne alimentaire et de lui dépend notre survie. Mais depuis les débuts de la pêche industrielle, 
le requin est l'objet de toutes les convoitises...

Un poisson nommé Business

Les Seigneurs de la mer - © MK2 Diffusion

D'après le FAO, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, 100 millions de requins sont tués chaque année. 90 % des populations ont ainsi disparu au cours du siècle dernier. La surpêche en est la principale cause : près de 10 % des stocks mondiaux sont pêchés chaque année, ce qui empêche tout renouvellement des espèces.

Et tout ça pourquoi ? Pour le commerce ! Pour remplir les poches de Messieurs les industriels pour qui "tout est bon dans le requin" : leurs nageoires (alimentaire), leurs dents (joaillerie), leurs mâchoires (tourisme), leur peau (maroquinerie), les cartilages (médecine), l'huile 

de leur foie (cosmétique)... Ce massacre a lieu sous nos yeux et continue d'avoir lieu 

alors qu'on estime aujourd'hui qu'un quart des espèces de requins sont en voie d'extinction (source : UICN, Union internationale pour la conservation de la nature, 23/01/2014).

Victime de son image

Les Seigneurs de la mer - © MK2 Diffusion

Dans l'imaginaire collectif, le requin est un animal sanguinaire, froid, méchant et qui s'attaque 
à l'homme. Des films comme 
Les Dents de la mer ont d'ailleurs largement contribué à tort à ce mythe. Alors halte aux idées reçues ! Les requins, c'est vrai, sont de redoutables prédateurs marins. Certaines espèces sont dangereuses pour l'homme, comme le requin-marteau ou le requin blanc, mais la plus grande majorité sont inoffensives. Prenons l'exemple du requin-baleine. C'est le plus grand des requins, et de tous les poissons, mais il ne se nourrit que de petits poissons et de plancton ! Il existe en tout une douzaine d'espèces de requins qui peuvent par méprise ou opportunisme s'attaquer à l'homme 
(sur 400 repertoriées !). Le plus souvent, ce sont des surfeurs qui sont pris pour cible : 
en effet les prédateurs confondent la planche de surf avec leur proie. Toutefois, il faut relativiser le nombre de ces attaques : les piqûres d'abeilles ou les chutes de distributeurs automatiques de boissons tuent chaque année plus de personnes que les requins ! 


Sauvons les requins

Les Seigneurs de la mer - © MK2 Diffusion

Comme l'animal fait peur, 
il ne bénéficie pas de l'attention qu'il mérite et sa protection 
n'est pas toujours une priorité pour les autorités. Des associations de défense 
des animaux comme 
Sea Sheperd Conservation Society, Shark Alliance, 
ou encore WWF (World Wildlife) œuvrent activement pour sa réhabilitation et pour qu'une cohabitation pacifique avec l'homme puisse exister. 
Mais c'est à chacun de nous de prendre conscience de l'urgence de la situation. Comment peut-on rester spectateur des actes de barbarie commis souvent en toute impunité au nom 
du profit ? Comment ne pas questionner ce droit que s'octroient certains pays de "punir" 
les requins pour être ce qu'ils sont dans le seul but d'assurer le confort et la sécurité 
des plaisanciers ? Quand nous entrons sur le territoire des requins, n'est-ce pas à l'homme 
de s'adapter et d'en assumer les risques ? Tuer n'est pas une solution ! On peut s'informer, 
se documenter pour mieux comprendre leurs habitudes, leur façon de vivre et respecter 
leur domaine. Par exemple, on sait que les requins ont souvent un terrain de chasse 
bien déterminé (des plages ciblées et connues des locaux) et qu'ils chassent principalement la nuit, à l'aube et au crépuscule. Et puis on peut aussi , d'agir pour que cessent les massacres non justifiés et la folie industrielle meurtrière qui menace les espèces. 
N'oublions jamais, que nous faisons partie d'un tout, et que notre avenir et celui 
de la planète dépend du respect avec lequel nous traitons chacun des habitants. 


Vous aussi, vous pouvez agir en faveur de la cause des requins. 
Voici quelques idées :
- faire un don à une association de défense des requins
- refuser d'acheter ou de consommer des produits dérivés de requins 
(dents, ailerons, huile de foie...)
- dénoncer les actes barbares commis à l'encontre des requins via le bouche 
à oreille, les réseaux sociaux, les blogs, les forums etc. 
- informer vos proches sur la cause des requins et sur leur rôle indispensable 
dans le maintien de l'équilibre de la planète pour les générations futures



Voici qqs documentaires sur le sujet qui valent le coup d'oeil !

SHARK WATER - Les Seigneurs de la mer

Depuis l'enfance, Rob Stewart est passionné de requins 
depuis l'enfance. À tel point qu'il est devenu biologiste 
et photographe sous-marin afin de nager avec eux et mieux décrypter leur mystère. Dans ce docu, il tente de déconstruire le mythe du requin mangeur d'hommes. Il y dénonce les idées reçues et les massacres commis à des fins commerciales. On découvre également les coulisses de l'équipage de l'activiste Paul Watson (ancien membre de Greenpeace et fondateur 
de la Sea Sheperd Conservation Society). 
La photographie est belle, la BO top, la découverte d'actions militantes ouvre des perspectives, dommage que 
le réalisateur se mette parfois un peu trop en avant.

Pour voir ce documentaire, c'est par ici :

GREAT WHITE SHARKS : A LIVING LEGEND - Tout près du grand requin blanc
Ce documentaire est l'un des plus beaux documentaires réalisés sur le requin blanc. Il a été diffusé par la BBS dans le cadre de la série Natural World. Mike Rutzen est l'auteur de ce film époustouflant réalisé en Afrique du sud. Ce fanatique des requins explique comment il est arrivé à se passionner pour l'espèce. Il décrypte le comportement des grands requins blancs et réussit à inventer un langage qui lui permet de communiquer avec eux. C'est incroyable !

Pour voir ce documentaire, c'est par ici :

Le panais : un légume oublié

Les panais sont des légumes d'autrefois qui méritent d'être remis au goût du jour. Ils font partie de la famille des légumes-racines et ressemblent beaucoup à des carottes, sauf qu'ils sont couleur blanc-ivoire. Leur saveur sucrée se marie très bien avec n'importe quelle viande ou poisson. On peut les manger cuits en soupes, potages, gratinés au four ou préparés en purée. 
Voici une délicieuse recette à réaliser avec légume oubliés !

Purée de panais et de pommes de terre

Temps de préparation 10 minutes

Temps de cuisson : 20 minutes

Ingrédients pour 2 personnes :

6 petits panais

3 pommes de terre 

15 cl de lait

Du persil frais

3 pincées de noix de muscade râpée

Sel et poivre

Lavez, rapez et découpez en morceaux les panais et les pommes de terre (cube de 2 cm environ).

Pendant ce temps-là, faites chauffer une casserole d'eau (feu fort). Versez les morceaux de panais et pommes de terre dans la casserole une fois que l'eau boue. Et laissez cuire à couvert pendant 20 minutes environ. 

Une fois les morceaux de panais et de pommes de terre cuits, les sortir de l'eau et les mettre dans un grand bol. Ecrasez-les avec une fourchette, un presse-purée ou encore un fouet électrique. 

Faites bouillir le lait. Puis versez-le dans la préparation et mélangez.

Salez la purée obtenue et ajoutez-y la noix de muscade râpée.

Régalez-vous !

Les poupées Kokeshi, vous connaissez ?

Je ne connaissais pas avant d'ouvrir mon cadeau d'anniversaire et de découvrir deux magnifiques poupées en bois. Regard mélancolique, mystérieux. De l'art simple. Un cadeau insolite qui a déjà trouvé place sur le buffet du salon. Mais ce que j'aime plus encore c'est de savoir que ces poupées portent en elles une histoire... 

À l'origine, les poupées Kokeshi sont des jouets en bois pour les enfants constituées d'un corps cylindrique et d'une tête ronde. Elles sont nées au Japon, il y a 150 ans, dans la  région de Tohoku (nord-est du pays). Là-bas, le coin est connu pour son climat difficile : les étés sont caniculaires et les hivers font disparaître les paysages sous d'épaisses couches de neige. Mais les habitants ont appris à vivre au rythme des saisons et à s'accomoder de la nature. On pense que les poupées Kokeshi sont le reflet de cet environnement.
Au début, les artisans du bois (appelés Kiji-shi) fabriquaient et vendaient les Kokeshi comme cadeaux aux enfants ou comme souvenirs aux visiteurs venus se baigner dans les sources thermales près de leurs villages. Mais avec le temps et la réputation, les artisans des autres stations thermales ont décidé d'imiter cet art. 

Depuis, il existe des centaines de poupées Kokeshi ! Elles se sont modernisées. Elles peuvent être classées en 11 catégories : Tsugaru, Nanbu, Shingata Tsuchiyu, Togatta... Chaque poupée est le fruit du travail d'un artisan qui les peint à la main pendant de longues heures et y place ses humeurs, ses amours, ses espoirs... Ce sont des créations uniques et très intimes. Il y a une signature sur le fond pour qu'on puisse en distinguer l'auteur.

Aujourd'hui, les petites poupées japonaises Kokeshi restent des jouets traditionnels, mais elles sont le plus souvent offertes pour leur symbolique : déclarer son amour, témoigner son amitié, comme porte-bonheur ou encore comme statue de la fertilité. Info ou intox, dans tous les cas, elles sont de magnifiques objets de décoration, et apporteront une touche de chaleur où qu'elles soient !

Merci à ma famille de cœur (les S. ♥♥♥!) pour ce cadeau, comme une belle invitation au voyage et à l'évasion.


Pour retrouver des poupées Kokeshi : www.kokeshi.fr

Poétique street

Kick-Ass 2, une comédie déjantesque !

Les super-héros, c'est une grande histoire d'amour. Je n'ai pas choisi le pseudo "Black Canary" par "zazard" (avis aux adeptes de Arrow). 

Alors, oui, c'est vrai, ça peut faire un peu midinette, mais le côté justicier de l'ombre qui veut sauver le monde, ça me fait rêver. Voilà, c'est dit. Et puis les histoires filent à travers le temps, elles durent des vies. Les personnages se découvrent, s'aiment, s'affrontent, se croisent d'un univers à l'autre... Un genre capable de se renouveler malgré l'évolution des sociétés, l'histoire avec un grand H, les mœurs nouvelles, je trouve ça fort. 

Mais pour être tout à fait honnête avec vous, je ne suis pas une puriste du genre : je ne lis pas les comics (sauf sur conseil de l'homme qui pour le coup "geeke" sévère sur le sujet). Non, moi j'ai appris à aimer les super-héros à travers les films et les séries. :-)

Alors hier, pour notre soirée "couch" du dimanche, petit détour par notre DVD club chéri, La Onzième heure (qui fera l'objet d'un article dans "The places to bulle" (entendre : "Les bonnes adresses"). On a choisi Kick-Ass 2, un film de super-héros qu'on voulait voir depuis longtemps !

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, Kick-Ass 2, sorti en 2013, est le second volet du film pastiche de super-héros Kick-Ass 1 (2010). 

Dans cette suite écrite et réalisée par l'américain Jeff Wadlow, on retrouve Kick-Ass, Hit-Girl et Red Mist dans une aventure encore plus déjantée.

Notre héros a fait naître des vocations. Des "Messieurs tout le monde" patrouillent désormais les rues en collant moulant et masque de cuir pour assurer la sécurité des concitoyens. À leur tête, le colonel Stars and Stripes (interprété par Jim Carrey, méconnaissable !!). Les jeunes Mindy et Dave (alias Hit-Girl et Kick-Ass) vivent leur vie d'adolescents entre le lycée et leurs entrainements de super-héros. Un jour, Hit-Girl se fait arrêter et la jeune fille doit se retirer. Kick-Ass n'ayant plus personne avec qui faire équipe rejoint la troupe des gentils super-héros amateurs. Mais quand Red Mist, le super-vilain, renaît sous le nom de The Mother Fucker et décide de s'attaquer à eux, Hit-Girl, la pro des arts martiaux, devient leur seul espoir de sauver la ville.

© Universal Pictures

Vivement critiqué pour sa violence et ses incohérences, le film est pourtant, à mon humble avis, aussi bon, voir meilleur que le précédent. Une comédie qui tire sur le burlesque : scènes gores, répliques cultes, violence extrême, humour noir, sentiments à l'eau de rose... Tous les ingrédients sont là pour nous divertir. Les amateurs de second et troisième degrés devraient se régaler ! Petit plus : la bande son qui rythme à merveille les scènes d'action (avis à la génération Y qui reconnaîtra la musique de Tétris en fond). 

Un film à voir pour passer un bon moment. Pas inoubliable, certes, mais super rafraîchissant, et à vrai dire c'est tout ce qu'on lui demande ! À quand la fin de la trilogie ?!!

Bon à savoir : Kick-Ass est à la base un comic book de Mark Millar (écriture) et John Romita Jr. (dessins). Aux puristes qui pourraient appréhender les différences scénaristiques entre la BD et le film, sachez que l'auteur Mark Millar est très impliqué dans l'adaptation cinématographique de son œuvre et que rien ne se fait sans son accord.


Pour voir la bande-annonce, c'est par ici :